Quand je ne serais plus

Quand je ne serai plus


Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Je pourrai librement enfin voler vers toi.
Sur l'aile de l’oiseau, dans le duvet des nues.
Dans la chanson du vent à ton oreille émue.

Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Chaque nuit me verra dormir tout contre toi.
Dans un rayon de lune au bord de l’oreiller
Je viendrai à ta bouche apporter un baiser.

Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Des rires souviens-toi, de nos larmes parfois.
Mon âme délivrée chevauchera les vagues
Puis viendra à ton doigt glisser comme une bague.

Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Chante encor' nos chansons et j'entendrai ta voix
Que mes mots tendrement à tes notes s'enlacent
Dans une mélodie aussi bleue que l'espace.

Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Les années, les distances, plus rien ne comptera.
Je viendrai respirer le parfum de ta peau.
Enfin me reposer dans ton cou bien au chaud.

Quand je ne serai plus, surtout ne pleure pas.
Dis-toi que l'amour vrai survit dans l'au-delà.
Ainsi tourne la ronde aux êtres destinés
A s'aimer tendrement et pour l'éternité.



Anita

J'aime beaucoup ton poème, des mots qui touches
Et vrais que l'amour fort sur terre le resteras dans l'éternité.
Bisou

Entends-tu les cris des oiseaux
Désespérés d’aller plus haut ?

Entends-tu la Lune pleurer
Son impuissance à éclairer ?

Entends-tu le torrent gronder
De ne réussir à monter ?

Entends-tu l’arbre bruisser
De ne pouvoir se déplacer ?

Et entends-tu ce bout de chair
Qui bat à l’intérieur de moi,
Demandant à ses êtres chers
De bien s’entendre pour une fois.

J'ai entendus tes mots et je suis entièrement d'accord avec toi;
oui si touts les êtres pouvaient s'entendres :

Très touchant et émouvant; merci anita; paulette

Quand je ne serai plus je serai davantage :
Je serai l’eau qui dort dans le calme du puits,
Je serai la vapeur montant vers le nuage,
La rafale de pluie.

Je serai le flocon aux formes incertaines
Qui couvre les buissons de son léger coton,
Je serai le glaçon au canon des fontaines
Où boivent les moutons.

Je serai filet d’eau dans les menthes sauvages
Ou la goutte qui dort au coeur du liseron.
Je serai le ruisseau qui descend des alpages
Dans les rhododendrons.

Je connaitrai la mare où se mirent les saules
Le léger clapotis qui fait rire l'étang
Où les sangliers viennent boire à tour de rôle
Quand la lune descend.

Et quand viendra le temps ou mon cycle culmine
Je reviendrai me fondre aux eaux de l’Océan
Dans le grand troupeau bleu des vagues anonymes
Dans le soleil couchant.

quand nous ne serons plus, il y aura nos écrits, qui réveilleront les consciences, et l'amour dans l'au-delà existe vraiment, j'y crois ! amitiés