Le vent frôle soudain les feuilles et les mains
Frisson long sur la peau caressant le chagrin
Tel un écho lointain le murmure d'une voix
Frémissant résonnant pour nous dire je suis là
Les regards croisés se parlent en pensées
les perles de sel délivrent les coeurs blessés
Pleurant cette heure d'hiver ou il quitte la terre
à l'heure d'été naissante pour l'oasis des airs
La nature telle une Mère l'emmenant avec elle
nous chante ses poèmes elle répand sa prière
L'accueillant en son sein le ciel se couvre d'ailes
Les oiseaux de leurs plumes redessinent ses vers
Le monde nous dis tout bas qu'il ne nous quitte pas
La terre parle pour lui quand le poète s'en va