Amour céleste.

Amour céleste.


De nos corps, enflammés, qui s’entraînent sans fin,
Au creux du tourbillon, de nos coeurs enlacés.
Où je prendrai ton corps où tu prendras le mien.
Dans la fusion intense d’un amour déchaîne.

Nos essences s’emmêlent de profonds sentiments,
Et les astres se courbent au flot de nos passions,
Et les Dieux de l’olympe, en rougissent sûrement.
D’assister impudiques, à nos âmes en fusion.

Ils nous prêtent les anges, dont les ailes s’étendent.
En un cercle protégeant, une étreinte aussi belle.
Et recouvrent le sol de leurs plumes ardentes.
Et nos corps s’y allongent, en extase charnelle.

Et nos mains qui se joignent, resserrant nos élans.
Et nos bouches se cherchent, affamées de baisers.
Et nos tempes qui battent au son de ces volcans,
Nous emportent plus haut que la voûte étoilée.

Anoblis de l’étreinte que ton être et le mien,
Ont offert l’un à l’autre, sans mesure comptée,
Nous tremblons de la fièvre qui demeure en nos seins,
Et mourrons de douceur entre nos bras lovés.


Stéphane Borrell.