Au regard des ans
A ces regards penché sur le dos de mon âge
Je vois bien que l’été ne tant qu'a disparaître
L’automne des années a bien tourné la page
Autour de vérité que je n'ai pu connaître
Les mains sur le clavier je contemple ces taches
Au creux de ces vallées en larme qui s’attache
La vie n’a épargné aucune bonne blague
Au cœur de la moitié des belles en corps de bague
Me suis-je mis à faire comme tout bon vieux sage
L’inventaire des maux au soleil de ma rage
A l’heure ou mes pensées sur la terre deviennent
Ribambelle de mots qui n’ont plus peur de chaîne
L’amour n’a pas quitté encore ce pelage
Bien qu’il n’assaille point l’étalon de passage
Les clins d’œils de la vie assurent l’ermitage
D’un être non aigris par de ci long voyage