La flamme de l’éveil
La flamme de l’éveil sortira de son être
service d’un sommeil confins de sang paraîtres
Rivière d’où réveil à l’aube de ces spectres
L’esprit enfin tourné aux lumières de l’âtre
Dans un couchant de fluide en remercie le ciel
Doux regard sur l’amer en apprécie le centre
En joie de toute vie en aborde son cœur
Principe que lui dicte l’orbe de ces chaleurs
Matrice qui ne crie à l’aura de ces pleurs
Enchante de ce corps que ne comprenait pas
Se rie de ces soupirs à la porte des peurs
De ce bouleversement prière de son bras
En larme voit s’ouvrir le bonheur de cette âme
Versé de la hauteur abyssale de l’homme
Et recueille le fruit athanor de richesse
Au sein d’une fratrie débordant de promesse