J’ai ouï une sonate, froissée par le vent
Les pages fuyaient fantasques et nubiles
Eveil d’un temps où les soupirs étreignent
La salve des passions qui d’une touche
Absente ma raison fascinée et rêveuse
Eveil d’une composition où s’éternisent
Les minutes postées dans une lumière
Pérenne attentive et silencieuse nymphe
J’ai écouté des chants conteurs charmants
J’ai crédité mes instances d’attente
Eveil où l’âme insuffle sa souffrance
Et je médite ma fragile constance
Eveil à une musique sacre fervent
Parrainée par le talent elle coule reine
Des notes divines qui escortent la partition
Bonheur éphémère, oubli de l’imposture
Raymonde verney