LORSQUE MA MAIN
Lorsque ma main se fait câline
Dans l’ombre d’un soir à venir
D’un regard, moi, je te devine
Frémissante et prête à bondir.
Belle princesse du plaisir
La nuit noire te rend coquine
Tu viens t’offrir à mon désir
Lorsque ma main se fait câline.
Dans le miroir qui te dessine
Ta beauté va tout envahir.
Ta nudité te rend divine
Dans l’ombre d’un soir à venir.
De ton corps je veux me nourrir
De l’angélus jusqu’aux matines
Quand mes doigts te sentent frémir
D’un regard, moi, je te devine.
Que je t’aime ô ma libertine
Lorsque l’amour te fait pâlir
Sur ma couche reste l’ondine
Frémissante et prête à bondir.
Dans mes bras je veux te tenir
Garder ta candeur enfantine
Toi, mon trésor, mon avenir
A la passion je te destine
Lorsque ma main…
jc blondel