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Un extrait:
Un chevalier blessé, vidé, trahi
Le coeur sombre, asséché et meurtri
Un samourai dans le désert de Gobi
Résigné, éteignant tout espoir de gloire,
Le coeur à jamais scellé dans un marbre noir,
Les ténèbres engloutissaient cette histoire,
Par tes attentions et tes gestes discrets,
Par la tendre douceur de ces regards échangés,
Par cette complicité que tu as initiée,
Mes froides blessures lentement apaisées
Patiemment tu domptais ma sensibilité,
Insensiblement mes armes s'effritaient
Goutte apres goutte se distillait ta douceur,
Mon coeur meurtri en oubliait son aigreur
Frémissante renaissance des froides profondeurs
Ces étincelles évanouissaient toute rancoeur,
Apaisante tièdeur de ces évanescentes lueurs,
Une plénitude m'envahissait, quel bonheur!
Irrésistibles prémisces d'une aube onirique
Surréaliste atmosphère aux airs féériques
Effrayante utopie aux rires si cyniques
Fébrile, hésitant, je me sentais fragile,
Curieuse inquiétude pénétrant mon coeur d'argile,
mes élans rencontrant tes ardeurs si subtiles,
Progressivement un flux nouveau m'inondait,
Au fil des jours ces eaux nous rapprochaient,
Au fond de moi un Nil en fureur s'élevait
Je n'avais plus le choix, c'était toi,
mais encore fallait-il t'exprimer mon émoi,
et risquer de perdre la face devant toi
L'amour est un paradoxe divin en soi,
qui ne s'explique pas mais vient de soi,
un lien unique entre toi et moi
Au plaisir de lire vos commentaires pour faire évoluer mon style,
@bientot sur ma page poeme.net j'espère
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