Un soir, fortuitement, nous nous sommes croisés.
Je me souviens encore, ce parfum épicé.
De votre teint diaphane, la lumière jaillit.
Vos yeux, ce bleu saphir, que vous êtes jolie.
Votre voix, aussi douce, telle une mélodie,
Un murmure que le vent aussitôt s’approprie.
Pour la faire résonner, la haut au paradis,
Les muses en furent émues, aucune jalousie.
Tant de délicatesse, loin de tous ces clichés,
Représentant les femmes, les fustigeant un peu,
A reprendre pouvoir aux males orgueilleux.
Vous êtes romantique, comment ne pas sombrer.
J’eus plaisir, je l’avoue à partager l’instant.
Ce fut de ces dialogues, où la sérénité
S’installe doucement comme pour apaiser.
Vous êtes si heureux en vous abandonnant.
Puis nos corps enlacés, et nos cœurs qui chavirent,
Délicates caresses, les mains ont leur langage,
Les frissons sur la peau pour un si beau partage,
La raison qui bascule, les sens ont leur empire.
Au matin, nous partîmes chacun vers nos destins,
Souvent je pense à vous et le bonheur m’étreint.
Je m’abandonne alors à ces instants passées,
Un soir, fortuitement, nous nous sommes croisés