Femme, vous, qui un jour m’avez donné la vie,
Votre corps déchiré, dix heures, mon premier cri.
Femme, toi qui toujours, a simplement menti,
Sur mon corps déchiré, six heures, le sang fuit.
De tes matins câlins, sourires maternels,
Sur toiles de ma vie tu déposais pastels.
De tes nuits noires lointaines, alcool et décadence,
Sur tableaux de ma vie, du gris en abondance.
Votre amour, chaque jour, si douce poésie,
Vos contes, chaque soir, fée au bord de mon lit.
Ta haine, chaque instant est une tragédie,
Tes nouvelles, la prose des soirées de l’ennui.
Vous, vous êtes la mère chérissant son enfant,
Vous offrez le meilleur de tous vos sentiments.
Toi, tu n’étais qu’épouse, adulant ses amants,
A travers leurs regards, ton ego nourrissant.
Vous avez tout donné vous privant du meilleur,
Vous ai-je remercier pour toutes vos douleurs ?
Toi, la maternité, grossir, déformation,
Cultiver ton image, ton unique obsession.
Femmes, vous qui un jour m’avez donné la vie,
La tendresse, l’amour, une enfance bénie.
Femme, toi qui un jour, vers la mort me poussa,
Puisses-tu conjuguer Aimer, rien que cela.