C'est donc ici qu'il faut se portraiturer... Mais je ne suis pas présentateur TV et aurais du mal à user des invités pour me faire valoir....
Jim donc, diminutif de mon prénom et acronyme de mon nom + prénom. La famille fut astucieuse sans que j'y fusse pour quelque chose. Après un tel effort, elle cessa !
D'autres fois WillCoyotte (avec 2 t), car je cours après un beep beep que je ne rattraperai jamais pour notre plus grand bien, ma soeur de coeur et d'esprit. Sinon, vu nos tempéraments dominateurs, explosifs et intolérants, l'histoire serait banale et connaîtrait la fin qui lui convient.
J'ai la chance, comme beaucoup, d'être du bon côté de la barrière. 54 fois bambin plutôt qu'une, je refuse l'état adulte afin de pouvoir mieux le jauger et en rire. Vivement ce retour naturel à l'enfance qui me guette, la prétention des mâtures me fait gerber.
Du bon côté donc, et c'est bien suffisant. Pourquoi demanderais-je plus vu le peu que j'en fais. Les coureurs messianiques feraient bien d'y penser, mais pour penser, faut cesser de courir. Je hais ces courses de lévriers après un leurre indéfini.
Mes goûts: résumons par les mots élégance et jeu. Voici de quoi disserter longuement sur cette fusion. Mais rassurez-vous, je vous épargnerai le laïus de l'impétrant bachelier.
Reste donc la beauté qui se trouve où l'oeil se pose, tant que la main ne l'a pas précédée... Autrement dit, j'aime la culture qui rime avec nature.
Ecrire: j'ai commencé tôt. Et malgré quelques incitations, n'ai guère cherché la publication. Narcisse à la vitrine relève du reality-show, pas de la poésie. Ecrire n'est qu'un jeu où j'essaie de faire beau avec assez d'humour pour briser le miroir de ma vanité résiduelle. Ce n'est certes pas une thérapie, quelque sens que j'y mette. Pour me soigner, les ronrons de mes chats suppléent à tout divan littéraire et autres.
Outre les deux miroirs de l'âme que chacun voit, il existe cette autre caméra qui explore ce que nos esprits construisent à partir de ce qui est perçu. Connaissance lissée, débarassée des scories de la perception, il reste la ligne que l'idéaliste dirait pure, mais que je considère comme cette élégance vers laquelle on devrait tendre et que seule la nature réalise puisqu'elle l'habille et nous en fournit justement la recette et le secret dès lors que nous savons être assez patients. Raison de mon goût pour les mathématiques, la physique, la musique, l'écriture un tant soit peu maîtrisée, en particulier dans l'exercice poétique. Les poètes sont ceux qui sont sensibles à cette ligne sans toujours le savoir. Ils ne la cherchent pas toujours, mais suivent son inclinaison. Raison pour laquelle ils ont du style, dans leur art sinon dans leur vie laquelle ne suit que rarement la ligne réglementaire, servilisante, décharnée, sans intérêt.
Je suis donc un mec sans histoire, juste un peu plus comme les autres...