Anxieuse une beauté au teint passé ausculte
Son miroir, téméraire elle éteint l’obscurité
Ses rides s’absorbent dans le retour du temps
Miroir dis moi suis-je à l’enseigne de la vétusté ?
Jadis, sa beauté ralliait les hommages flambants
Les soupirants effeuillaient ses pas, avides
D’apercevoir sa silhouette victime d’intentions
Miroir as-tu oublié ? Pourquoi cette reddition ?
Les onguents délétèrent son argent, faussaires
Dont la ristourne s’oublie et rapides s’éthèrent
Ses rides contre façon d’une vieillesse languissante
S’installent et rallient des émules sillonnantes
Le couvre feu a sonné mais perte d’audition
La beauté insiste et ridicule, se complaît
A séduire son ego, Narcisse qui sous caution
Absorbe de son miroir les ineffables traits
Raymonde verney