L’extrême nuit
Plus rien ne vient tourmenter mon cœur,
On m’a retiré mes joies, mes peurs.
Où sont ces divines lumières
Qui venaient embraser mes prières.
La vie m’aurait-elle délaissé ?
Mon âme serait-elle blessée ?
Un silence pesant plein de craintes
A muselé brusquement mes plaintes.
Si c’était cela mon triste sort
M’emmener durement vers la mort,
Pourquoi, m’avoir fait tant espérer ?
Pourquoi, ne suis-je pas libéré ?
Donnez-moi le repos s’il vous plaît,
Et pardonnez mes véniels méfaits.
Mon âme se perd dans l’infini
Errante dans cette extrême nuit.
Daniel Lefebvre
(Le 12.06.2009)