Je vois rougir la note
Je voix rougir la note au-delà du mot chant
Une fille dévote un tilleul un couchant
Formé en une trille comme un oiseau des champs
Et donner tout en vrille en cette aube naissant
En regardant ce vivre ma jeunesse descend
Chemin d’adolescent n’ai plus que souvenir
Endormi sous le givre sans égard pour le temps
Au train de mon absence qui n’a plus ce plaisir
Des l’aube je m’habille et je quitte le camp
Je marche j’imagine en approche du vent
Sur la trace des îles au coucher de mon rang
Je montre ma sébile mais il n’y a rien dedans
Rien qu’un amour débile une larme de sang
J’ai perdu mes béquilles aux armes du mot grand
Il me reste l’esquive accorder à nos gens
De guerre je m’éparpille au-delà de l’autant
Tant il s’agit de grille à donner aux mourants
J’entends grincer la note que fait en général
La première des fautes lancées par l’ami râle
Sur le dos de ces bottes crotter c’est dégoutant