Tournoyant très haut dans le ciel,
Cet oiseau blanc à tire d'ailes,
Avec un cri aigu s'enfuit,
Il s'envole, soleil qui luit.
Il s'en va emportant mes pensées,
Qui vers toi, je voudrais enlacer,
Comme des ailes te protégeant,
Nous envoler vers d'autres temps !
Je sais combien le temps est long,
Sans toi, absence, telle la prison,
Prisonnière de l'amour, ça c'est drôle,
J'entend ce coup d'ailes qui me frole.
Carresse d'amitié, carresse d'amour,
Plume soyeuse, un peu plus chaque jour,
D'un puissant magistral envol,
Essor d'amour, de notre envol !
J'ai besoin de toi, et lui de l'air pur,
J'ai besoin de toi, et lui de l'azur,
M'envoler avec toi, vers d'autres horizons,
Protéger de tes ailes, tel doux girons !
Donne moi ton amour, comme l'air que je respire,
Oxygène de vie, sans lui y'a pas pire,
De se voir mourrir, là-haut dans le ciel,
De monter plus haut, tout ça d'un coup d'ailes !