Un cœur qui s’endort
Bien plus que tous ces mots sur une écritoire
Ou gravés à tout jamais sur mon grimoire
Mon cœur te gardera toujours en mémoire
Toi, qui l’a transformé en grand champ de foire.
Que lui a tu fais, lui qui dormais, sommeillait
Enfuit, oublié tel le plus vieux minerai
Au fond de mon corps à jamais, il reposait
Oubliait jadis qu’il était fort, qu’il aimait.
Il s’est mis à battre, de nouveau à rêver
Il s’est réveillé, de nouveau mis à t’aimer
Comment j’ai pu accepter, pouvoir oublier
De le laisser aussi longtemps se reposer.
Aujourd’hui, c’est promis, j’ai bien pris conscience
Qu’un cœur endormi ou en convalescence
Pouvais te blesser, provoquer ton absence
Ma promesse t’aimer avec exubérance.