Alger le 28/09/2006
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C’est bien avec le temps que l’homme découvre et se découvre et c’est aussi avec ce même temps que l’homme opte soit pour sa destruction en excellant dans le monde de l’indifférence et de la démagogie soit pour son épanouissement dans le monde du respect comme dans celui de l’irrespect envers la non considération du mot «confiance » par les uns et les autres, que dieu a voulu (le respect) tel un des gestes que l’homme en général se doit d’accomplir s’il veut se rapprocher autant de la voie du salut que de celle de la convivialité. Nous pouvons trouver et tirer plus de bien de ce temps dans son utilisation pour notre rapprochement et notre apprentissage du respect du droit des autres que dans la construction de ces luxueuses églises, mosquées, synagogues ou temples qui restent que nous le voulons ou pas le patrimoine universel de l’humanité et qui imposent leurs sauvegardes mais qui ne servent à rien tant que l’homme s’en sert le plus souvent à des fins que nous n’osons plus qualifier…
Nous pouvons trouver et tirer plus d’amour et de respect dans la traduction de la réalité de ce même temps que dans la déformation de cette même réalité qui n’est en fin de compte que le respect de l’incompréhension pour ne pas dire de la déformation de ce mot qui fait bien le bonheur des uns et le malheur des autres à savoir «la gestion d’une collectivité au nom de la collectivité» et non « la gestion d’une catégorie au nom d’une collectivité ».
Ce dit temps est souvent comparé à une lame de rasoir bien effilée à laquelle il faut faire attention faute de quoi nous payerons notre laisser aller qui reste bien une forme comme une autre d’abdication… Et bien je suis de ceux qui n’ont pas fait attention au facteur temps puisque je l’ai perdu voir gaspiller avec celui et ceux qui ne le méritaient pas pour la défense des constances que ces cités n’honoraient pas ou plus…
Enfin tant que la responsabilité est perçue telle la source aux ressources il vaut mieux parler et écrire voir dénoncer que de rester silencieux…
Ma révolte
A cœur ouvert
Voilà ma guerre
Pieds de biche, cœur de bois
Chiche, qui est près de toi ?
Je pue, sueur et foin
Je reviens de bien loin.
Ecoute de ce coin bien sombre
Je te parle, sans aucune ombre.
Sur, immondices et décombres
Offres-toi tous ces nombres.
Ecoute, de janvier à novembre
Dans l’emboîture, il sombre
Gémir, roses et concombres
Le blanc, dans la pénombre.
Ecoute, de mars à juillet
Bien creusé, tout est souillé
Olives et figues fusillées
Cœur et poignets rouillés.
Ecoute, ce que je te dis
Cherche-toi, d’autres amis
Demain, n’y sois pas
Si je serai de ce côté-là.
Ecoute, venir de la source
Ces bruits annonçant la course
Plein d’espoir, point de bourse
Dès l’aube, je me ressource.
Ecoute, j’irai de plus belle
Cherche-toi d’autres fidèles
Demain, mes lettres à la pelle
Détruiront toutes tes scelles.
Ecoute, j’ai enfin appris
Veilleur sur l’ignominie
Tout est faux dans ta vie
Passé et présent compris.
Je te parle à cœur ouvert
Tu n’as jamais été, père
Pour comprendre la misère
Que subissent les serres.
Je te parle à cœur ouvert
Qu’en sais-tu de cette terre
Beau parleur tu veux plaire
Démagogue, tu fais distraire.
Ecoute, je n’ai plus rien à dire
Sur scène, le clown fait rire.
Sans toits la faim fait souffrir
Mon dieu, il est fait pour haïr.
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