Les vacances se sont contées des lacs bleus
Des mers givrées, des flots enivrés d’écume
Elles s’enfiévraient sous le doigt inquisiteur des DIEUX
Toute bienséance oubliée elles surfaient sur la lune
Les vacances s’affichaient dans une transparence muette
Rêveuses, fragiles, virtuelle fantasmagorie
Elles dérobent des songes, celés dans une urne
Et fugaces elles frôlent l’inepte inconstance
Les vacances se sont troublées sous l’œil automnal
Irascible et pédant il sonde l’invisible
Effrayés, nos muses s’attardent sous le bocage pastoral
Les feuillages se hâtent de jaunir, quelle traîtrise !!
Les vacances ont investi la côte solitaire
Elles partent épinglées par une vindicte amère
Une sirène lacère les flots de sa beauté funeste
Ses chants éraflent les eaux d’une vision furtive
Raymonde verney