Olympe de ma Vénus

Oh, ces monts, ses monts, Olympe de ma Venus
Nus, perdus sous une cascade de boucles brunes.
Dune, pain de sucre, où mes lèvres s'échouent,
Où mes baisers se perdent sur la croute encore
Chaude des caresses du soleil.

Eveil de mes sens au contact de son corps indigène.
Reine dont les apparats font taire la vanité des mortels. Déesse,
Et prétresse dont la transe se transmet à la vue,
Nue, de sa peau découverte. Et elle se meut,
Elle danse, candide, et hommes, et dieux succombent.

Et plus je la regarde, plus je voie combien elle est belle.
Chacun de ses gestes, chacune de ses mimiques, renvoie une à une
A toutes les formes que la beauté revêt.
Et dans ses sourires, je comprends ce qu'est l'amour :
C'est la voir, devant moi et me dire simplement : Elle!

Ange quand la brise s'abandonne au clair de lune,
Dans ses cheveux qui volent et flottent
Comme l'étendard de la beauté.
Démon quand sauvage, sa crinière tombe en cascade,
Comme les flots tumultueux, au creux de ses reins.

La lune même tangue et chavire dans le bleu de ses yeux
Et s'y perd, sublimée par ces eaux azurées;
Lagon contrastant avec sa peau de lait,
Crémeuse et savoureuse, dont les fragances
Ont le parfum du bonheur.

Et plus je la regarde, plus je voie combien elle est belle.
Chacun de ses gestes, chacune de ses mimiques, renvoie une à une
A toutes les formes que la beauté revêt.
Et dans ses sourires, je comprends ce qu'est l'amour :
C'est la voir, devant moi et me dire simplement : Elle!