Ce que l’on as perdu.
Les pays veulent aller au nord
Mais l’Homme ne comprend il pas
Que là où tout est blanc
Tout est froid ?
Le monde nous semble s’unifier,
Quand il ne fait que s’affadire,
La masse insipide amplifiée,
Les Hommes n’ont plus besoin d’offrire
Imagine un immense camaïeu
Imagine une palette de couleurs,
Pour refaire Cézanne, Clamp, Magritte et mieux,
Des peintres de toutes les humeurs,
Imagine des sons nouveaux et beaux
Imagine des langues, des soupirs,
Pour refaire Molière, Yukio, Shakespeare,
Des mots superbes sur les maux…
La terre se refroidie lentement,
Comme si les anges nous sabordaient,
Une impression de réchauffement,
Pour un espace déjà gelé…
Pourquoi détruire des tours,
Pour créer des charniers
L’Homme a beau vouloir prier,
Comme un prématuré qui ne peu voir le jour…
Imagine un immense camaïeu
Imagine une palette de couleurs,
Pour refaire Cézanne, Clamp, Magritte et mieux,
Des peintres de toutes les humeurs,
Imagine des sons nouveaux et beaux
Imagine des langues, des soupirs,
Pour refaire Molière, Yukio, Shakespeare,
Des maux superbes sous les mots…
Imagine un monde coloré
Un monde ou l’Homme s’aimerait,
Imagine un monde, un but,
Imagine ce que l’on a perdu…