Ceux qui ne veulent plus dire
Ils te le disent encore
Dans des mots camouflés
N’oubli pas ces moments
Qui viennent du passé
Laissez-nous le présent
Nous allons nous en occuper
Attendez quelques temps
Tout cela va changer
Il y a déjà longtemps
Que ces mots ont été dits
Nous voulons faire de vous
Un peuple libérer
Il faut vous accrocher
A cet idéal de liberté
Ne pas désespérer
Mais à quoi bon vouloir
D’un coup tout bouleversé
Hélas ! Il est long ce sommeil
Ou nous avons été plongé
Vivre dans la léthargie
D’un peuple coloniser
Nous vous dirigerons
Comme des animaux au bercail
Vous les petits moutons
Coucherez sur la paille
Cela ne sera pas long
Tout va changer maintenant
Mais de ça d’autres avant vous
L’on sans cesse répéter
Déjà quatre siècles sont passés
Avec les mêmes idées
Où est ce droit des peuples
De vivre leur liberté
Elle est pourtant proclamée
A tort ou à raison
Par les faiseux d’argent
Mais tout devient insensé
Au moment ou l’on pleure
Ou l’on cri
De vouloir un jour s’en aller
Un monde qui regrette
De ne pas être angliciser
Même les plus révoltés
Ne veulent se prononcer
Par cette peur malsaine
Incruster si profondément
Se sentant impuissant
Devant ces tiraillements
Le souffle des patriotes
N’as pas durer longtemps
Seuls quelques lambeaux
Bien désuets à présent
Dans ce cheminement
De faire un vrai pays
D’avoir sa propre identité
Et de dire non merci
A ceux qui ne crois pas
Que cela peut se faire !
Sans être un jour assimiler
Se battre et être fier
Et vivre à notre façon
Cette passion avec raison
Sans ce faire la guerre
Comme le prédise les paons
Des moments de disgrâce
Quand le peuple s’est tu
D’avoir oser faire face
A ces gens de pouvoir
Qui se cachait la face
En faisant tous semblant
Faire croire que nous étions
Qu’un peuple de misère
Qu’un peuple d’abandon
Beaucoup on porté le masque
En disant non mollement,
Si nous voulons vivre libre
Dans ce pays tant aimer
Prenons tous les moyens
Pour avoir notre identité
Ne pas chercher ailleurs
Tout est si différent
Bâtir un nouveau pays
C’est bien cela l’idéal
Ne laisser pas les autres
Venir mettre la pagaille
Aujourd’hui comme hier
Tout est à recommencer
C’est à force de ténacités
Que nous y parviendrons
Ce peuple ne veut plus se taire
Il est vivant, il est fier
Sa liberté et ses envies
C’est la construction d’un pays.
Fomalhault