Sous une voûte de silence s’étend l’absence
Ces aïeux dont la puissance occulte l’irréel !
Entendez vous leurs pas givrant les bois de songes volés
Des voix rauques et familières entonnent une complainte d’hiver
Et les feuillages des arbres bruissent de sons et de lumière
Les pas se rapprochent, j’entrevois des ombres voûtées
Mes ancêtres emmenez moi hors de la ronde des serments
Mon destin que l’imposture a baptisé néant
Se dilue au pied des revenants
Vous ! Les mages d’antan armez la sédition de vos enfants
Leur peine s’allonge le long du RHIN fleuve de boue
J’adhérerai bientôt à votre transparence, épilogue de mon destin
Se souviennent les bois des maléfices, des élixirs
Vous fûtes devins, l’avenir se disculpa maintes fois
Suis-je dépositaire de ce legs de lumière teintée ?
Mon ombre se meut dans une nuit effeuillée, estampe d’étoiles
Raymonde verney