Les Ténèbres enveloppent la terre
Un voile se déchire
Jérusalem vacille
L'oiseau se tait
Le désert crie dans le silence
Et l'apôtre effrayé sombre dans la démence
J'ai soif
Le soldat apeuré regarde la croix
Immense, noire, dans le ciel dressée
Eli, Eli, lamma sabacthani !
J’ai soif
Deux silhouettes perdues au pied du calvaire
Une femme chancelle, une main la serre
Regard d’une mère vers l’enfant chéri
O douleur, ô clémence, amour infini !