ce soir dans ma maison
je suis gai de raison
des papillons de feu
envahissent mes yeux
je vogue en l'air
une merveilleuse etoile
sans voile
me tire à elle
m'emporte sur ses ailes
je vogue en l'air
je me sens percer le ciel
avec un couteau que m'envoie le soleil
un pepillement d'oiseaux
me suit en cortege tout haut
je vogue en l'air
je vois en face de moi
un autre moi-meme dans une tombe de braises
jaloux de moi
qui tente de me jeter contre une falaise