L'Ange

L’ange

Appartiens-tu au monde des anges ou à celui des humains ?
Dis le moi clairement car mon discernement me fait défaut !
Ta beauté exquise, à faire pâlir le plus esthète des chérubins,
A détourné la pénitence et la piété des plus fervents dévots.

Ta chevelure ondulant au gré d’un doux zéphyr printanier,
Ta peau veloutée semblable à la caresse d’une étoffe de satin,
Tes yeux aux reflets nacrés tels les astres d’une nuit étoilée,
Ton sourire envoûtant pareil à un captivant philtre divin,

Ont enflammé mon esprit d’un feu ardent, pur, passionnel.
Ô gardienne de mon coeur, veille sur cette ineffable flamme !
Qu’aucunes souillures ne viennent consumer cette étincelle
Qui illuminera nos vies jusqu’à l’éternel repos de nos âmes.

Fasse de cette idylle notre Eden embelli de fleurs divines
Que ce doux jardin verdoyant où nos deux êtres ont fleuri
Soit sans cesse rehaussé par l’éclat enluminé des capucines
Et soit à jamais parfumé de la senteur des jasmins épanouis.