Déroute spirituelle
Le siphon m’aspire dans ses profondeurs
Un voyage étrange au fond de son cœur
Voici le destin d’une belle destinée
Entre fiction et réalité.
Ciborg de l’amour,
Respire un peu la mort,
La chaleur du métal
Refroidit le vieux chacal.
Dans l’étreinte nocturne népalien,
S’enlacent des corps amovibles,
Où quelque part au seuil du cambrien,
Jouissent des mirages anachroniques.
Sort du labyrinthe végétal - regarde.
L’amour s’accroche sur les vieilles ruines,
Et tombe comme du lierre séché - Ecoute.
Je me trouve dans le passage quatre “ D ”
Passage interdit aux elfes et aux fées,
S’ouvrant qu’aux êtres ambitieux,
Ayant le cœur pur et amoureux.
C’est là que s’achève le méga-trip,
Dans l’antichambre aux lumières vives,
Où des hommes aux blouses blanches,
S’affolent dans des couloirs quasi-coniques.