Le soleil nous invite à poser nos fardeaux
L'hiver et le gel reviendront bien assez tôt
D'ailleurs ont-ils existé jamais ?
Cauchemars pour un temps délaissés
Ne trouvent plus place dans les nuits brèves
La lumière de l'été féconde nos rêves
Plus besoin de bonheur pour exister
Devenir minéral, juste l'absorber
La brûlure des jours a remplacé l'amour
Qui n'a pas trouvé le chemin de nos tours
La joie de la terre dans nos membres dorés
fait danser nos pas vers nos futiles projets
La liberté se proclame comme un drapeau
Dans la douceur des visages devenus beaux