Ma poésie libérale, sur un grimoire s’est épanchée
Par ennui elle a omis de versifier
Les vers insolents s’inclinent désabusés
Peu nous importe d’émettre des onomatopées
Cette poésie défie nos pères les alexandrins
Fragiles les rimes s’alignent en fac-simile
La plume, cette méprise, taquine le malin
Et sur une page étourdie pose un doigt de reine
Sait-elle écrire. ? J’en doute ses vers sont tabous
Poésie d’un temps passé qui s’incline vers le futur
Un pavé dans l’ordonnance des lettres d’usure
Créance d’une servitude qui hurle avec les loups
Sait-elle vivre ?ses joies financent des peines intemporelles
Epuisées ! Les larmes qui lassaient ses jours
Compagne séditieuse l’écriture décline l’irréel
Grimoire où s’incurvent les mots, les calembours
Raymonde verney