Le jours se leve sur une petite ville tranquile du nom d'Igelbach. Les rues taillés en quadrillages à la mode new-yorkaise, les maisons bordant chaque cotés de la route, les beaux grands jardins verts, la petite fontaine sur chaque allée, le parc par-ci, le café du coin par là. Tout ce qu'il y a de plus normal, dans une ville tout a fait normale.
En face de la fontaine dorée, se trouve une petite maison aux memes couleurs petillentes. Elle est plutot bien batit, avec un escalier sur lequel on voit ce jours là, comme tout les matins de semaines, un petit garçon. Tout les garçons le trouve chanceux ce petit bambin, il habite la plus jolie maison du coin. Mais ce n'etait pas l'avi de ce petit bambin. Comme chaque matin donc, il entreprit le chemin de l'ecole. La tete baissé, le regard par terre, les pieds qui traine, une envie de pleurer, il se sent mal; jusqu'au moment ou il aperçoit ces grilles blanches, celles de l'ecole. Quel plaisir de les voir de l'exterieur. Elles sont magnifiques. Et le petit bambin se precipite prés de ses camarades. Et toute la journée il court, il saute, il marche, il parle, il joue, il embete les filles, il grimpe aux arbres, il envoie des mots a sa petite amie....Une journée merveilleuse, dans le plus merveilleux des mondes. Mais toute bonne chose à une fin, et cette fin arrivez à grand pas lorsque la sonnerie du soir retentit. Le petit bambin se precipitait dehors, puis en voyant ces grilles, il rebaissa la tete, regarda un instant ses petits camarades autour, et reentreprit son petit chemin du retour. Le petit garçon est trés pensif. Il ne comprend pas. Pourquoi tous ses camarades ont le droit à un baisé, un calin, un bonbon ou un "je t'aime" à la sortie de l'école? et pourquoi pas lui? Et il remonte ses escaliers, en continuant de trainer les pieds, les epaules lourdes, et la tete baissée, comme s'il portait tout les fardaux du monde sur ces pauvres petites epaules.
Et le jours suivant se leve, et ceux d'aprés le suivent, et le petit bambin part chaque matin avec l'espoir que lui aussi aurait ses parents qui viendrait le chercher le soir. Mais chaque soir, en voyant ses grilles, une haine plus profonde s'installait en lui, et le petit bambin retournait une fois de plus seul chez lui.
Un jour, alors qu'il etait entrin de prendre son petit-dejeuner, il regarda son pere et puis sa mere, visiblement trés préocuper, et leur demanda de venir le chercher le soir meme, à l'ecole, devant les grilles de cette ecole. Les parents assez agacés, et plongés dans leur paperace, lui repondirent que oui. Le petit Bambin se leva de sa chaise en sursautant et donna deux baisés à ses parents, qui comme si de rien n'etait, continuais a lire leurs papiers.
Et le petit Bambin entreprit cette fois le chemin de l'ecole en souriant, gambadant, et jouant au foot avec les canettes qui trainaient. Il etait heureux, si heurex....Ce soir enfin, ses parents seraient là devant lui, ce soir enfin il ne verrait plus ces maudites grilles. Nous etions vendredi, et le petit bambin la tete relevé pensait, le sourir aux levres. Aprés l'ecole il pourrait allez jouer a la balançoir avec ses parents aux parcs, comme le font tous ses petits camarades. Pour une fois, la sonnerie du soir metait trés trés trés longtemps à venir. Mais elle finit par sonner tout de meme, et le petit bambin, s'empressa de ranger ses affaires, attrapa sa veste à la volée, et courut vers les grilles. Il continuait a courir au milieu de tous ces parents qui commençait deja le rituel de fin de journée avec leurs enfants. Le petit Bambin regardait partout autour de lui, mais rien. Il regardait la rue droit devant esperant arriver une voiture noire. Mais rien. Et deux heures passerent, et toujours rien. Une fois de plus il voyait ces maudites grilles. Une fois de plus, il devait rentrer seul. Mais il n'en n'avait pas le courage. Il continuait d'esperer en regardant devant. Puis, le conicerge s'avança clefs en main pour fermer la grille, lorsqu'il apperçut la silhouette du petit Bambin. Il s'avança vers lui, l'air inquiet, il se demander ce qu'il pouvait bien faire à une heure si tardive. Le petit Bambin tourna la tete et regarda le concierge les yeux pleins de larmes. Le concierge s'avança vers lui l'air attristé, et s'accroupit en face de lui, en lui carressant les cheveux: "Allons Adolphe, on va appelez tes parents".