Mais quel est donc ce cri qui sur ma peau tressaille
comme un son englouti remontant des entrailles
loin de lui je m'enfuis quand parle ce corps meurtri
ses maux sont une impasse éclairée par l'envie
La raison se fait pâle quand la douleur fait mal
l'attaque se fait brutale et heurte la morale
l'humeur est à facette sous les pensées secrètes
la vie reste étendue mise en veille muette
Sous la fièvre chaleur sonne l'heure du combat
les frissons en éclairs fusent de haut en bas
les lèvres en sourire se pincent et se replient
L'énergie se rassemble et repousse l'ennemie
la fatigue se repose sur la trêve fragile
quand le calme en ami endort l'être fébrile