beatrice Invité
| Sujet: SEUL Lun 24 Avr - 3:15 | |
| Caillou halluciné, galet abandonné, Qui donc m'apercevra, saura me rendre vie, De moi rien ne jaillit, je me suis égaré, Et suis seul, épuisé, éveillé, dans la nuit !
Mais je voudrais partir, m'envoler, m'ennivrer, Quitter ce chemin creux, vaincre cette agonie, En ces jeux qu'il invente en toute liberté, Seul l'enfant peut m'aider, il en sait la magie !
Devenir ricochets sur un torrent joyeux, Bondissant, caressant l'eau noyée de soleil, D'une fronde tout autant pourrait bondir, heureux, Et me fondre au mitan de l'horizon vermeil !
Comment ai-je échoué dns ce mortel marasme ? Comment vais-je échapper à cette prophétie ? Mes frères, aidez moi, je ne suis pas fantasme, Je suis votre douleur, votre avenir aussi ! [/b] |
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Zao Invité
| Sujet: Re: SEUL Lun 24 Avr - 15:06 | |
| Je trouve la dernière strophe pas très adaptée au reste du poème, mais le reste par contre m'a beaucoup plu ! |
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beatrice Invité
| Sujet: Re: SEUL Lun 24 Avr - 15:46 | |
| merci Zao de ton commentaire; la dernière strophe renvoie à la première tout en voulant y ajouter une dimension plus générale : on est jamais heureux ou malheureux tout seul : le sort d'un homme peut illustrer le sort de tous ! mais tu sais, on veut dire parfois des choses et l'expression en est difficile.
amitiés béa |
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