Quoi de plus féérique que ta naissance, ma chérie
Un instant magique que l'on s'est échangé
Le décor n'était certes, pas celui d'un conte de fée
Mais ta présence à elle seule, l'a remodelé, ma chérie
Ces premiers instants si pénétrants
Ont laissé dans mon coeur une énorme chaleur
Qui chaque jour, chaque instant
Me rappèle à toi, mon unique bonheur
Ce premier regard posé sur le monde
A été sans doute la chose la plus fatale
Avec sagesse et délicatesse telle la colombe
Ce symbole de pureté n'avait de pareil, que ton égal
Tes premiers cris arrachés à la vie
Véhiculaient ce merveilleux message
Qu'en mon âme j'avais traduit
Comme le plus chaleureux des présages
A mesure que ton être s'imposait dans ce nouveau milieu
Incontrolable devenait mon besoin d'être à deux
Et c'est depuis ce jour là,
Qu'il faut que tu saches; il t'aime ton papa, Eléna