élan citoyen
J’aimerais vous écrire là, une poésie incitative
Une poésie pour les gens las, de supporter toutes sottises
Puisqu’il est question de société, passons à l’acte
A la citer, sans aucune peur, sans aucun tact
Nombreux sommes nous à bien penser, à bien écrire, à bien verser
Réconfortants moments, que ceux qu’on livre sur le papier
Mais mes amis, je vous avoue mon intention
Qu’à vous déplaire, que de tenter cette incursion
C’est avec vous, que je ressens le grand frisson
C’est bien à vous, que je décline toutes mes passions
Mais c’est bien seul, que j’entreprends en ce moment
Cette démarche bien différente, mais en mouvement
De l’écriture à la lecture, convenez en, belle aventure
Mais si je vais plus loin, je m’aventure
A croire en nous, en notre nature
A exiger un sens, à voir en nous, notre futur
C’est par nature, donc par essence
Que l’être humain, m’inspire sans fin
C’est pour lui, pour sa souffrance
Que j’attire votre attention en vain
Avons-nous peur, devons nous feindre
La moindre intention à son égard
Que voyons nous, si ce n’est que nous, dans son regard
As-tu choisi de l’aimer, ou de le craindre
Ne réponds pas, j’y vais pour toi
Car tu le sais, tu le comprends déjà
Je t’avais prévenu, mais tu es encore là
Tu me rejoins, voici ma plus grande joie
C’est donc avec une grande émotion
Si comme je le pense, nous sommes passés
De notre état papier à état d’action
Si comme je le pense, nous sommes tous impliqués
En fait, nous sommes tous ainsi fait
Nous sommes tous animés, d’une sublime volonté
Peu importe par quelle expression nous passons
L’important, c’est que triste réalité, nous te refusons
J’aime à penser que ce que nous ressentons
Peut nous pousser à cette belle action
Que nous crions chacun de notre côté
Et qui se traduit sans peine en un mot ; solidarité
Quelle société pourrait bien s’en passer
Sûrement pas la notre, qui s’en est tant inquiété
Je te rappelle nos pairs, dans un lointain passé
Que l’esprit des lumières, avait tant éclairé
Que leur dire aujourd’hui, en ces jours tamisés
Sinon que l’éclaircie, va bientôt arriver
Je nous porte parole, comme d’autres l’ont fait
Le moment est venu, pour nos consciences éclairées
En proseur averti, en humain accompli
De choisir les mots qui apaisent, mais qui lient
Tout un peuple aigri, mais pourtant en vie
Qui s’étouffe à crier, à croire au sursis
La réponse est humaine mais dépasse, hélas
Toutes ces volontés vaines, dont les excuses tenaces
Etayent à merveille, les discours efficaces
De ses prétendus maîtres, à faire du sur place
Alors que le peuple, gémit son envie
De vouloir faire du mieux, de vouloir faire son lit
Il est des décisions , qui se prennent sans lui
Et voilà où tu en es, démocratie
Sans critique, ni apologie
Nous sommes toi, tu es nous, démocratie
Ce constat à lui seul, se suffit
Pour amener ce qui suit
Rassemblons nous autour de nos intentions
Ecoutons-nous, discutons, et amenons
L’expression générale à s’organiser
Autour de projets s’inspirant du concret
Pour motivation ; vocations et désintéressement
Seront le liant de cette chaîne humaine
Pour l’action ; conscientisation et mouvement
Comme énergie vitale et saine
Pour le résultat ; concertation et apaisement
Seront les garants d’un changement dans le temps
Pour exister ; sincérité, humanité
Comme moteur d’une volonté retrouvée
Finalement, que de détours empruntés
Pour en trois mots, tout résumer
Mal en croire, qu’ils symbolisent
Mais tant soi peu, juste se lisent
Liberté, Egalité, Fraternité
Ah ! Comme j’ai mal sur ces sonorités
Jamais en vers et contre tout
Je ne m’étais senti, tant usurpé
Eh oui, j’ai mal à ma citoyenneté
Des fois, j’en souffre à en crever
Plus qu’un remède, j’aimerais trouver
L’espoir en vous, d’être toucher
Par ces vers, que je suis las de chercher
La juste phrase, le beau couplet
C’est de l’emphase , de l’empathie
C’est simplement, de toute vie
Qu’il est question, sinon de quoi
De vous, de nous et d’eux ma foi
Qu’à le laisser tant sur sa faim
Je pense qu’on crèvera l’être humain