A l’age d’or
Vous souvenez-vous ma mie
Lorsque nous nous promenions
Dans les allées du parc,
Profitant de la belle saison,
Moi à vos côtés,
Une ombrelle à votre bras,
Vous contant tout l’amour
Que je souhaitais vous offrir là !
Vous souvenez-vous ma mie
De nos conversations enjouées.
Nous refaisions le monde
Et nous imaginions des lieux secrets,
Moi, effleurant votre main
Osant à peine vous toucher,
Mon corps frémissant d’émoi
Et mon cœur d’amour, inondé.
Vous souvenez-vous ma mie
Du parfum des fleurs,
Du feuillage, luisant de rosée
Et de ces instants emplis de douceur.
Ces temps-là me semblent bien lointains
Quand je vous vois là, affaiblie.
Mais lorsque je vous tiens la main,
C’est la même douceur que jadis.
(texte protégé)