Je pensais vivre dans un pays libre,
Un pays d’espoir,
Un pays de compréhension,
Un pays d’amour.
Puis j’ai appris, la vie m’a appris,
Les étrangers ne sont les bienvenus
Que s’ils sont invités,
Que s’ils sont utiles à notre société !
Mais quand leur vie est en danger,
Quand leur vie n’est que misère,
On les ignore,
Ou alors
On les laisse venir,
On les laisse miroiter
La vie qu’ils pourraient mener !
Et après avoir mis l’eau à la bouche,
On les expulsent,
Sans préavis, sans explications.
Pas le droit de dire au revoir aux proches,
Aux amis.
Et ses personnes comment sauront elles ??
Qui leur diras ??
Ce ne sont pas les ministres qui vont s’en préoccuper !!
Tant que eux ont leur pognon,
Tant qu’ils ont leur vie,
Leurs amis,
Pourquoi s’en feraient-ils ?
Ils ne s’occupent pas de savoir ce qu’il adviendra de ses êtres humains
Une fois de retour dans leur pays,
Quelle sera leur vie ?
Pour autant qu’ils aient la chance de rester en vie !!
Cette fois,
Mon pays a frappé fort !
Il arrête les uns après les autres,
Les militants à une vie plus juste,
En prenant soin de commencer
Par ceux qui ont l’intelligence,
Ceux qui connaissent leurs droits
Ceux qui ont dans leur cœur l’envie d’aider son prochain !
Ceux qui s’inquiètent de l’avenir des êtres humains.
Moi je ne suis qu’une petite voix
Pas de quoi avoir du poids !
Mais mon cœur a peur !
Peur de perdre cet ami,
Qui a toujours su me comprendre,
Pourtant on n’a tout de différent,
Mais il a l’esprit ouvert,
Il a leur cœur plus grand que l’univers !
Je m’inquiète pour tout ses gens,
Que vont ils devenir une fois dans leur pays ?
Et j’écoute en boucle une chanson :
Diego de Michel Berger,
Et je me dit qu’il n’y a pas grande différence
Entre ce pays chaud et le miens ;
Mais il y a une grande similitude,
Les droits des êtres humains qui pensent trop fort,
Qui se font entendre,
Sont bafoués !