Mélancolie
O toi Amour,
Puisque c’est ainsi
Que l’on te nomme,
Pourquoi fais-tu
De mes jours,
Une solitude qui m’emprisonne ?
Pourtant rien n’est plus noble
Que d’aimer.
Mais faut-il souffrir autant
Quand l’être,
De mes pensées noyées
N’écoute pas ton chant.
Je regarde sans voir,
J’erre en ces chemins,
Je me perds, je m’abandonne.
Mon ciel, ma vie
N’ont que le goût de rien
Sans son âme qui me ferait homme.
Je n’entends plus
Le murmure, le chant des oiseaux.
Je vis de cette douleur
Violente, insupportable
Qui me noie dans ses flots.
Alors,
Saigne donc mon cœur,
Saigne, puisqu’il le faut.
Patricia Coelho
(texte protégé)