Le berceau
Le toit de la grange est écroulé.
Les herbes folles ont partout poussé.
Le banc en pierre est toujours là
Mais les portes de la masure
Ne s’ouvrent pas.
Je reconnais à peine l’endroit
Tant le temps a passé.
Pourtant je sais que jadis, ici bas,
Les pleurs et les rires ont chanté.
Je croyais les choses éternelles
Mais de les voir ainsi figées
Me rappelle combien la vie est éphémère
Et que le souvenir laisse sa place aux regrets.
Maintenant, il me faut apprendre
A vivre avec l’émotion d’un temps passé
Pour ainsi mieux comprendre
Le trésor que sont toutes ces années.
(texte protege)