Passe le temps, passe !
Jour après jour, le temps t’offense sans limites,
Tes cheveux deviennent couleur du ciel d’hiver.
Alors qu’en silence sans faillir il invite
À l’ultime attente d’un tragique calvaire.
Ces saisons qui passent cherchant à désunir
Ne font que rapprocher nos cœurs toujours épris.
Les heures s’envolent cherchant notre avenir,
Laissons-les s’éteindre traitons les au mépris.
Seul compte notre union notre fort sentiment
Qui nous a assistés au cours de ces années.
Il nous emmènera au noble firmament
Des amours éternels à jamais ordonnés.
Passe le temps, passe, à jamais, à toujours,
Notre amour est plus fort que les plaies de la vie.
Il restera gravé sur les tables des jours,
Notre immortalité assurant sa survie.
Qu’importe les cheveux, les rides du visage,
Pour moi, tu as toujours l’âge de nos vingt ans.
Aujourd’hui comme hier je suis aussi peu sage,
Et t’aime follement du même amour constant.
Daniel Lefebvre (04.01.2011)