Saisons décontenancées.-
C’est l’hiver, il pleut des larmes rosées.
Les gouttelettes alarment ce temps cafardeux.
Légèreté d’un verdâtre surprenant, la hantise.
Un regard quelconque, la promiscuité.
C’est le printemps, des flocons hasardeux, frileux
Glissent sa blancheur d’une caresse chaleureuse.
ON devine l’incohérence, vêtement dépouillé.
L’aveuglement de comprendre, poursuite effrénée.
C’est l’été, un vent fugueur même chacal.
Humidité absolue, de légers frissons.
Tempête odieuse, orage salé non poivré.
La calamité qui souffle gangrène pétrifiée.
C’est l’automne, hache d’armes, coup cinglant.
Le misérabilisme tombe les linceuls dénudés.
Se mêle l’effroi à continuer, gracieuse pénitence
À l’orée de mes souvenirs cachés d’enfance.
André, épervier