Sur la toile je mime

Sur la toile je mime

Les mots suffisant plus pour écrire je t’aime
Au grand dam de l’amour je me suis mis à peindre.
A peindre comme un fou sans égard de retour
De grand geste rapide comme il sied autre fois
À de nombreux artiste encore de nos choix

En demi-teinte peints à l’arracher de soi
Sur des toiles avides que ne reconnais pas
Immisçant la couleur aux ocres d’autre fois
Dans ces lumières aride automne de ces joies
Ou regard se détache en ombre de son pas

En lice construisant douce fleur élimée
Je soutiens cet aura qui jaillit de ma glisse
Le renforçant au cas où ne suffirais pas
Redresse avec malice un souvenir perdu
En bordure d’un vide que je ne comble pas

Actrice de mes vœux aux jeux de mon contrat
Sommet de ces atouts en accord de ces rimes
Je déflore tes cimes en feu le permettra
À dessein je m’escrime sans violé ce velours
Aurore passagère tableau de mes vieux jours

Sur la toile je mime
Oui
Mais tu n’es pas là

Chryspoo

le poète est un peintre et le peintre est poète;
l'un écrit les images par les vers et l'autre lui
il les laissent par les couleurs sur une toile.
très beau! amitié

Oui ^^
grillon tu as bien raison
l'un sans l'autre c'est comme une moitié de l'homme non encore achevé

[i]Oui, je crois que Grillon a raison, on est toujours une moitié de quelque chose qui cherche son autre moitié, très bien exprimé, j'ai aimé, amitiés