Sur un papier sobriété ma plume s’est élancée
Roturière savante, inspirée d’indolence
Elle court ma plume inquiète, par le verbe effrayée
Les vers légifèrent leur sourde appartenance
Des vers prolétaires outrant les sentencieux
Le papier se froisse sous la douce pression
Ma plume de bronze trace avec componction
Des vers qui gênent l’encrier mielleux
La ponctuation bafouée s’instaure résistante
Plaintes déposées dans une vindicte poussive
Ma plume court solitaire sur le papier déluré
Inspirée elle se fond dans la houle des caractères
Imprudente, versatile elle se commet avec les mots
Elle s’oublie allégorie d’une pensée virtuelle
Essaims d’intentions postés en porte à faux
Vers libertaires qui fantasment l’irréel
Raymonde verney