Aux confins de ma fronde
Sur la plage de grève, à l’aube de ma vie
Je n’accorde de trêve au repos qui se nie
Pertinente raison au retour de ces jours
Que ne laisse faconde emporté mon amour
D’une ci noble cause destin aux cent désirs
Chevalier d’une prose dont le cœur s’est épris
Défendant l’anathème au secret de mots lu
Résistance bohème en âme mise à nue
Esprit dont la jeunesse habite en corps ce fort
Liberté de genèse attribut de ces torts
Aux confins de ma fronde mes lèvres
Se souvienne de ces gorges profondes
Éoliennes d’un chant en joie qui me submerge
Au-delà de ces vents retombant sur la berge
Embrun sur moi jeté galet là oublier
Emporte d’un été orbe d’un sable lié
Ici fini la route obstruction de mes doutes
Mots dis le temps n’est rien aussitôt qu’il se voute
En moi le seul chemin occlusion du destin
Pale reflet d’une ombre conclusion de ces mains