Le Fucké.-
(Est-ce vraiment un langage étranger,
cette langue québécoise?)
L’accoutumance de rêver, mes accroires en la vie.
Je ne veux pas m’astiner, simplement m’abrier.
Baboudiner vaut mieux vraiment que bretter.
Catcher l’espoir, est-ce vraiment comprenable?
Cruiser le ciel, se crisser de mes douleurs.
Un deal à effectuer, débouler son ivresse.
C’est pas disable peut-être mais réalisable.
Je suis sur un down , je m’en décâlisse.
Je m’effoire dans ma lassitude, je m’enfarge.
Esti! Va-t-il falloir que je m’évache encore?
Suis-je un fafouin, un fendant éternel?
Malcommode, je le deviens pour survivre.
Un vrai guenillou, mauvaise gageure!
Icitte, la désolation, l’insécure
Et pourtant plusieurs jambettes existentielles.
Dois-je choisir d’être lousse ou bien un lambineux?
S’éloigner des menteries, loin du niaisage.
Neigeasser, un nanan parlable.
J’essaierai de patcher mon cœur percé.
Pourquoi se rapailler se renipper?
Sacrament! Je manque vivement de timing.
Tanné de virailler constamment.
J’ai mon voyage! Water, un cognac!
Un vrai pas d’allure! Parle-moi-z-en pas!
C’est le bout de la marde! Prend ton pacsac .
Demain, je serai plus d’adon à réfléchir.
Un deal assurément. Coudon! Suis-je correct?
Bonyeu! Que j’aimerais être un bum.
Je prends un break, j’aime mieux atchoumer.
André, épervier
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Référence, lexique :
http://www.dictionnaire-quebecois.com