Meurtrie...

Meurtrie...

Le teint si pâle,
Le corps tout sale ;
Je mourrais de l’intérieur,
Si tu m’annonçais ;
Que c’est notre dernière heure,
Que plus jamais tu ne reviendrais…

Le ciel ne serait plus jamais étoilé,
Les fleurs seraient constamment fanées ;
Mon sourire éternellement perdu,
Comme tous ces mots que je n’entendrais plus…

Mes larmes couleraient,
Le sol elles inonderaient ;
Lui que dans peu de temps j’irai retrouver,
Si tu me chuchotais que tu vas me quitter…

Mon corps serait mort,
Mon âme s’envolerait ;
Si tu m’avouais que tu as eu tort,
Que désormais cette histoire tu regrettais…

Mon cœur se fanerai, se flétrirai,
Tout comme les présents que tu as pu m’offrir ;
Tout cela ne resterait que des souvenirs,
Dans ma vie qui furtivement se consumerai…

Je m’enfoncerai au fond des abîmes,
Gardienne de trop nombreuses cimes ;
Seul ton sourire pourrait m’en faire sortir,
Seul ton amour me ferait revoir le jour…

Ma vie n’aurait plus aucun sens,
Je mettrais assurément fin à mon existence ;
Si tu me parlais de ton désir de partir,
Laissant mes larmes et mon sang jaillir…

Le temps s’arrêterait,
Mon cœur ne battrait plus,
Ma vie s’achèverait,
Si tu me susurrais que tu ne m’aimes plus…