Le...
Post-scriptum
Brise immatérielle, la muse originelle
Se révèle peignant, splendides aquarelles
Couleurs des doux velours, sensibles et aimantes
Senteurs angéliques, de plusieurs composantes.
Caresses confuses qui provoquent l’ivresse,
Pour une triste nuit, nostalgique, pauvresse.
Furtive allégresse d’un ciel paré d’étoiles,
Brossé magiquement sur une grande voile.
Voyage de rêve, perdu dans l’infini
D’illusions éthérées, mirage indéfini,
Éternels amoureux des couleurs du destin,
Mes yeux vous devinent…médiocres philistins !
Peinture à l’unique destinée d’émouvoir,
Les êtres irréels, épris, disséminés
Dans un ciel d’ahuris débordants de pouvoir.
Dieu, donné du génie à ces illuminés,
À tous ces magiciens ne sachant s’émouvoir,
Effrayés de demain, constants encalminés.
Daniel Lefebvre
(20.11.2008)