Une vie s'évapore au gré de ses silences
Et ce peu de brillance en ton regard absent
Est-il pâle reflet d'un vieux rêve en souffrance
Ou le fait d'une larme en regrets de l'avant
L'errance est en ce lieu trop calme et nauséeux
Salle des pas-perdus comme il est d'une gare
Qui donnerait sans fin le tempo d'un adieu
En laissant ignorer l'heure du grand départ
Et l'on te sait déjà éloignée de ton âme
Qui sûrement voyage quand toi tu restes à quai
Empreinte du désir que subsiste une flamme
Cherchant encore un fil invisible à jamais…
…L'on aurait tant voulu aux lambeaux de ton être
Glisser nos souvenirs au cœur de ses mystères
Tu mourus d'avoir cru effacer ton mal-être
Offrant ton innocence à ceux qui t'étaient chers
Il nous reste à présent cette idée d'un peut-être
Gardais-tu au secret les non-dits de tes ans
Dont nous saurons demain tout ce qu'il faut connaître
Si l'on veut d'une mère qui retient nos tourments
Rechercher la mémoire dans nos enfants à naître