faisant partie d'un tout
perché sur la cime
j'attendais sans atout
la fin de ces rimes
je decouvrais la vallee
de faience,de verre et d'inox
sentait l'odeur maquillée
de mon destin bizarre et si proche
ma mie blanche,ma belle
regarde les tous se goinfrer
du grand-père a la vieille
de la bru a ce bout langé
ma blanche,je crois que vient mon tour
je vois la lame briller
et piquer dans un bruit sourd
me voici,de la table,soulevé
la bouche du vieux paysan
s'approche,arme ses dents noires
mord,le visage grimaçant,
par chance,j'eus raison d'y croire
j'atterrissais sur une tache rouge et salee
puis une eponge se présentait
fière de servir de selle pour une main ridée
qui,dans ma direction se penchait
malgre la porte ouverte,je terminais
dans l'évier sous les odeurs de vin
le zéphir soufflait fort mais n'a pas pris pitié
je n'étais qu'une miette de pain.
A.Mathieu