Cette femme,celle là qui m'aime,
Elle se contente de ce qu'elle a,
Avoue ne pas se donner de peine,
Parvient à se satisfaire de moi
Celle là qui m'aime,
Se laisse caresser par la patience,
Sait aussi y faire,
Quand mon ame s'ennuie,qu'elle s'absente
Cette femme qui m'aime
A dix mille ans,
Sait freiner le vent
Quand le bonheur s'égraine
Quand j'esquisse la porte pour m'évader,
Il lui arrive de fondre en larmes,
Prétend que ce n'est que pour désaltérer,
Cette soif de mon désir d'extase
J'ai fais un songe parlant d'une étrangère,
Elle avait son visage,
L'image de ces regards immortels,
Parlait comme un vieux sage
De l'inexistance du grand sommeil
Elle venait juste de s'assoupir,
Mais je crois maintenant qu'elle s'éveille,
Elle dit m'avoir entendu écrire,
M'avoir rencontré dans un de ses reves,
Ne plus avoir envie de s'endormir.
A.Mathieu