Il est de ces instants ou ton corps se refuse
Et tu crains que la vie te devienne fragile
Quand il est tant de maux que tu voudrais futiles
Mais qui font ces douleurs dont tu te sens percluse
Viennent en conséquence les aigreurs malfaisantes
Qui savent altérer l'amour que tu dispenses
Mais il demeure en l'âme des ressources immenses
Effacées par les doutes qui ce matin te hantent
Se feront en leurs temps raisons de renaissance
Qui sont toujours légions comptées à l'importance
De ce que tu seras pour tous ceux qui espèrent
Du futur de tes ans autant que de naguère
Ainsi sont les espoirs que chaque détail laisse
Un bébé juste né, l'être aimé qu'on protège
Tous ces enfants grandis réclamant des caresses
Tu dois encore longtemps faire tourner le manège
Tu apprendras les choses qui servent à vieillir
Non pas à se détruire en petit pas frileux
Mais à pouvoir se dire : "non, l'on n'est pas si vieux
Car le meilleur, je crois, est toujours à venir"
Viendra un jour pourtant la vraie fin du parcours
A vivre sans regrets l'on retarde son cours
Et si tu dois mourir et peut-être prier
Que ce soit pour les cœurs que tu as rassemblé