Quand de t’avoir connu, lumineuse et fragile
Et d’avoir mal perçu la force de l’offrande
Aura pour moi le goût d’un éternel enfer
Viendras-tu ?
Quand des tristes plaisirs d’une vie loin de toi
Je ne ressentirai que l’amer souvenir
Et serai diminué, desséché en mon âme
Viendras-tu ?
Quand de m’être frotté à ta peau de satin
Et d’avoir effleuré tous tes tendres recoins
Aura pour moi le sens qu’ignorent tant d’autres hommes
Viendras-tu ?
Quand les tourments confus et les pensées malsaines
Etoufferont mon cœur d’un mal-être funeste
Me rendant plus fragile qu’un moineau en hiver
Viendras-tu ?
Quand je saurai t’attendre autant que tu me manques
Quand je saurai comprendre autant que tu te donnes
Quand je saurai toucher l’inconnu de ton âme
Je viendrai